Questions fréquentes sur la mammographie
Les risques que la prothèse (implant) mammaire se rupture sont très minimes. Des mesures spéciales sont prises pour les femmes porteuses de prothèses mammaires. Il est donc très important de préciser à la technologue avant de commencer la mammographie que vous êtes porteuse de prothèses mammaires. Les technologues savent comment comprimer soigneusement les seins pour maximiser la mammographie sans rupture de l’implant. Cliquez ici pour consulter la page « Mammographie et prothèses mammaires »
La mammographie occasionne toujours un certain degré d’inconfort ou de douleur causé par la compression faite sur le sein. La douleur peut varier d’une femme à l’autre selon son degré de sensibilité. Cette compression est cependant nécessaire pour obtenir une bonne image et diminuer les radiations. Elle ne dure que 10 à 15 secondes. Si vos seins sont sensibles, il est important de le préciser à la technologue avant l’examen. (cliquez ici pour consulter la page « Comment se préparer à la mammographie »)
Les mammographies de dépistage se font dans des centres de dépistage désignés (CDD) (cliquez ici pour les coordonnées des centres) qui sont soumis à des normes rigoureuses de qualité. Le personnel des CDD a reçu une formation particulière dans le cadre du Programme de dépistage du cancer du sein afin d’offrir le meilleur service possible aux femmes. Si vous avez reçu votre lettre d’invitation à participer au Programme de dépistage du cancer du sein, vous trouverez également dans votre envoi un feuillet intitulé « Je choisis le Programme. Et vous? » avec les coordonnées de tous les centres de dépistage désignés de la région.
Vous pouvez passer une mammographie dans un des centres de dépistage désignés (CDD) en prenant un rendez-vous. Cliquez ici pour consulter la liste des centres de la région.
Les microcalcifications sont des petits dépôts de calcium qui se font dans les canaux du sein. Elles ne sont pas palpables, ne sont visibles qu’à la mammographie et peuvent prendre différentes formes selon qu’elles accompagnent des lésions bénignes (sans risques, comme le fibroadénome) ou des lésions à risque ou malignes (cancéreuses). Le radiologiste peut demander des clichés supplémentaires pour mieux les caractériser. Si elles présentent une allure «bénigne», il n’y a pas de suivi particulier à faire et il n’y a pas lieu de vous inquiéter. Si elles sont probablement bénignes, un suivi de la mammographie sera recommandé, habituellement à 6, 12 et 24 mois. Si leur aspect est incertain, le radiologiste peut demander une biopsie qui est un prélèvement des tissus contenant les microcalcifications. Ceux-ci seront analysés et c’est ce qui permettra d’établir un diagnostic précis sur le type de lésion : bénigne, à risque, cancer in situ ou cancer infiltrant.
C’est une anomalie subtile qui se caractérise par l’interruption de l’architecture normale du sein. Un examen additionnel (clichés supplémentaires et/ou échographie) est alors demandé pour clarifier l’image. Dans certains cas, un prélèvement de tissu (biopsie) pourrait être demandé.
Il s’agit d’une image vue à la mammographie, mais qui n’est pas un cancer. Les fibroadénomes et les kystes sont les nodules bénins les plus fréquents. La dysplasie mammaire ou maladie fibrokystique du sein est une cause fréquente de seins granuleux ou de nodules dans les deux seins.
Révisé le 7 mars 2023