Densité mammaire
La densité mammaire vue à la mammographie reflète la proposition du tissu glandulaire et canalaire par rapport au tissu graisseux du sein.
Les femmes dont la mammographie révèle une densité mammaire élevée à plus de 50% (seins plus glandulaires) ont plus de risque de développer un cancer du sein que les femmes dont le sein est moins dense (seins plus graisseux). Il faut avoir eu une mammographie pour connaître sa densité.
De plus, les radiologistes peuvent avoir plus de difficulté à détecter un cancer chez les femmes dont la densité mammaire est très élevée. À l’occasion, des examens additionnels comme une échographie peuvent être demandés. L’examen clinique des sein peut aussi fournir des informations supplémentaires.
Les femmes doivent demeurer vigilantes aux changements au niveau de leurs seins et consulter leur médecin ou l’infirmière praticienne spécialisée (IPS) si un changement est observé, même si la mammographie est récente.
Les rapports des mammographies de dépistage effectuées dans le cadre du Programme québécois de dépistage du cancer du sein (PQDCS) font toujours mention de la densité mammaire : la densité est exprimée par une note qualitative et un pourcentage qui correspond aux 4 catégories BI-RADS pour la densité mammaire soit A-B-C-D que vous trouverez en consultant la classification BI-RADS.
Le dépistage par mammographie aux 2 ans est recommandé pour les femmes n’ayant pas d’autres facteurs de risque que la densité mammaire. Il est possible de porter attention à certains facteurs de risque modifiables. Par exemple, la densité mammaire peut diminuer avec l’arrêt de l’hormonothérapie.
Plusieurs études sont en cours pour évaluer la place de la tomosynthèse dans le dépistage des femmes présentant une densité élevée.
Le projet PERSPECTIVE inclut la densité mammaire dans le calcul du risque de développer un cancer du sein.
Révisée le 28 octobre 2020