La région de la Capitale-Nationale est la 3e en importance parmi les 18 régions au Québec. Le CCSR de la Capitale-Nationale a donc plus de 124 000 femmes à inviter aux 2 ans. Le taux de participation de notre région est de 70% en 2023. À noter que la cible de 70 % du Ministère de la Santé et des Services sociaux (MSSS) a été atteinte en 2008 et a diminué pour la première fois en 2020 au moment de la pandémie de COVID-19. Malgré tout, le taux de participation régional a toujours été au-dessus de celui de la province, et ce, depuis le début du programme.

Dans la région de la Capitale-Nationale, le Centre de coordination des services régionaux (CCSR) est situé à l’Hôpital du Saint-Sacrement du CHU de Québec-Université Laval et coordonne l’ensemble des activités du Programme (PQDCS).

Le CCSR offre les services suivants :

• envoi des lettres d’invitation ou de rappel aux deux ans;
• envoi des lettres de résultat à la suite de la mammographie de dépistage;
• suivi des dossiers pour la prise en charge des femmes participant au Programme, dans le cas de mammographies nécessitant des examens complémentaires et lorsque la femme a fait mention de signes cliniques ayant apparus ou augmentés depuis la dernière mammographie;
• promotion du Programme de dépistage dans la région;
• réponse aux questions des femmes et des intervenants sur le Programme de dépistage du cancer du sein.

La nouvelle trajectoire provinciale, instaurée le 1er mai 2024 dans la région de la Capitale-Nationale, vise à améliorer les délais d’investigation et d’obtention des résultats des examens complémentaires, tant pour les participantes au Programme québécois de dépistage du cancer de sein (PQDCS) que pour les personnes qui ne participent pas au programme et chez qui une mammographie est indiquée.

Grâce à l’implantation de la trajectoire automatisée, le CHU de Québec en collaboration avec les Centres de dépistage désignés (CDD) a été en mesure d’améliorer cette année son délai de prise en charge entre la mammographie, la biopsie et le traitement suite à une mammographie anormale.

• La mise en place de la trajectoire automatisée a donc permis :
  • de diminuer les délais de 23 jours entre la mammographie anormale et la biopsie. Délai qui, avant le déploiement de la trajectoire automatisée, était de 46 jours.
  • de diminuer les délais de 28 jours entre la mammographie anormale et le 1er traitement. Délai qui, avant le déploiement de la trajectoire automatisée, était de 108 jours.

• Cette trajectoire permet au radiologiste de compléter l’investigation et de référer au Centre de référence pour investigation désigné (CRID), si besoin, sans attendre d’ordonnance du médecin ou de l’infirmière praticienne spécialisée (IPS).
• Le médecin traitant ou l’IPS traitante demeure responsable du suivi de la personne. Une fois l’investigation terminée, il ou elle doit l’informer de ses résultats et prescrire les examens de suivi d’imagerie mammaire, selon les recommandations émises par le radiologiste (ex.: prescription des examens de suivi dans six ou douze mois).